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          Les courants muets





(Photo Philippe Boussion)



Le vent passe dans le temps des mots
Comme un doux sable qui s’écoulerait.
Il faut laver le temps pour retrouver ce qui a été perdu dans l’air du vent
Dans les courants muets des passages bizarres des souvenirs.
Le regard de la vie s’en tient à l’absolu nécessaire
Aux berceuses de l’enfance
Aux nappes blanches de la table.


Le vent part un peu plus loin se perdre dans la nuit.